Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité

Le resvératrol, un antioxydant qui pourrait améliorer la santé mentale

93,226 Vues

anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

Qu'est-ce que le resvératrol ?

Le resvératrol (RSV) est un polyphénol naturel qui fonctionne comme un phyto-œstrogène. On le trouve dans les baies, les noix, les raisins et d'autres sources végétales largement utilisées en médecine asiatique. Les résultats d'un grand nombre d'essais cliniques menés sur des animaux et sur des humains s'alignent tous pour confirmer que le resvératrol peut avoir des effets bénéfiques sur une multitude de troubles physiologiques et psychiatriques qui sont atténués par des effets anti-inflammatoires et antioxydants. Cependant, les résultats de la plupart des essais cliniques menés sur l'homme sont limités par les défauts de conception de l'étude et la taille réduite de l'échantillon. Étant donné que le resvératrol pourrait entraîner des changements similaires dans l'expression des gènes induits par la restriction calorique. Il est étudié pour ses effets potentiels sur la prolongation de la durée de vie, mais les résultats des études menées sur les primates non humains ne sont pas cohérents. 

Comment agit le resvératrol ?

Les effets bénéfiques du resvératrol sur l'humeur, l'anxiété et la fonction cognitive peuvent être médiés par une variété de mécanismes. mechanisms. Les résultats d'un grand nombre d'études de recherche s'alignent pour confirmer que le resvératrol pourrait avoir des effets protecteurs contre les maladies neurodégénératives et qu'il pourrait ralentir la vitesse de progression des symptômes cognitifs. Les résultats des études menées sur les animaux suggèrent que le resvératrol peut avoir des effets neuroprotecteurs sur la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives. Les résultats des études in vivo suggèrent que les effets de type antidépresseur et anxiolytique induits par le resvératrol sont médiés par l'inhibition de la phosphodiestérase 4. Une étude récemment publiée a rapporté que le resvératrol prévenait et inversait les dommages oxydatifs subis par les protéines et les lipides, dans de nombreuses régions du cerveau, dans un modèle animal de manie. Les effets bénéfiques du resvératrol sur la maladie d'Alzheimer peuvent être médiés par son rôle dans la réduction du risque de syndrome métabolique, ce qui entraîne une réduction de l'inflammation dans le corps et le cerveau, la vasodilatation artérielle cérébrale et des effets neuroprotecteurs directs sur les zones du cerveau dans le cortex médian et l'hypothalamus. Enfin, le resvératrol induit des altérations épigénétiques dans l'ADN, réduisant ainsi éventuellement le risque de développer différents types de maladies chroniques.

Comment le resvératrol peut-il améliorer la fonction cognitive ?

L’accumulation des résultats d'un grand nombre d'études menées sur les animaux et de quelques essais cliniques sur les humains a entraîné un intérêt croissant pour le resvératrol dans le but d'améliorer la fonction cognitive chez des adultes en bonne santé et comme traitement potentiel de la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques dégénératifs.

À ce jour, les résultats des études portant sur les effets cognitifs du resvératrol et d'autres phyto-œstrogènes sur des populations saines sont incohérents, reflétant peut-être des différences de dosage, de durée d'étude et de tests utilisés pour évaluer la fonction cognitive. Les hommes en bonne santé qui ont reçu un traitement à court terme à base de resvératrol (250 à 500 mg) ont connu une augmentation - proportionnelle à la dose - du débit sanguin cérébral, mais n'ont pas connu d'amélioration de la fonction cognitive. Dans le cadre d'une étude de 4 semaines, des adultes en bonne santé traités avec 500 mg de resvératrol ont connu une réduction significative de la fatigue, mais aucun changement concernant les performances cognitives. Dans le cadre d'une étude de 26 semaines, des personnes âgées en surpoids, mais en bonne santé, traitées avec un régime combiné de resvératrol et de quercétine ont connu des améliorations de la mémoire. De plus, on a constaté chez eux une connectivité fonctionnelle améliorée dans l'hippocampe et un métabolisme cérébral du glucose plus élevé. Le resvératrol pourrait avoir des effets bénéfiques sur les fonctions cognitives chez les personnes âgées en bonne santé. Un examen systématique de 23 essais contrôlés randomisés a révélé des améliorations - petites à moyennes - de la fonction cognitive chez les hommes âgés et les femmes post-ménopausées qui ont pris 150 à 200 mg / jour de resvératrol pendant au moins 14 semaines. L'amélioration de la fonction cognitive était corrélée à l'amélioration du débit sanguin cérébral.

Les polyphénols, y compris le resvératrol et d'autres, font l'objet d'un intérêt croissant pour la recherche en raison de leur rôle potentiel dans la prévention de la maladie d'Alzheimer. Cependant, ce travail est encore à un stade très précoce et peu d'essais cliniques ont été menés sur les humains. Dans une étude de phase 2 multicentrique en double aveugle contrôlée contre placebo étalée sur 52 semaines et portant sur la sécurité et sa tolérabilité du resvératrol , des individus (N = 119) diagnostiqués avec une maladie d'Alzheimer (MA) légère à modérée ont été randomisés pour une étude comparative placebo contre resvératrol. Les individus traités au resvératrol ont commencé avec une dose de 500 mg / jour qui a été augmentée par incréments de 500 mg toutes les 13 semaines jusqu'à l'atteinte d'un maximum de 2000 mg / jour. Les données recueillies lors de l'étude comprenaient des biomarqueurs de la MA, l'IRM volumétrique et les résultats cliniques. Les individus du groupe resvératrol ont montré une baisse plus lente des niveaux de LCR des biomarqueurs, ce qui peut refléter une accumulation réduite de bêta-amyloïde dans le cerveau. Le groupe resvératrol a également montré des niveaux significativement bas de MMP-9, un biomarqueur associé à un risque accru des processus neurodégénératifs associés à la MA. Cette découverte suggère que le resvératrol joue un rôle neuroprotecteur direct en réduisant la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique aux molécules pro-inflammatoires. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été les nausées, la diarrhée et la perte de poids. Dans une étude rétrospective, l'analyse des données relatives à un sous-ensemble de personnes atteintes de MA - qui avaient reçu du resvératrol dans le cadre d'une étude de phase II (ci-dessus) - a montré une nette amélioration du LCR et des biomarqueurs plasmatiques par rapport au groupe placebo, ainsi qu'une amélioration des scores des activités de la vie quotidienne (AVQ). D'autres études sont nécessaires pour interpréter l'importance des changements associés au resvératrol concernant les biomarqueurs de la MA.  

Le resvératrol et la dépression

Les recherches portant sur le resvératrol comme traitement potentiel de l'humeur dépressive sont encore à un stade très précoce. Les résultats des études in vivo et animales suggèrent que le resvératrol a des effets neuroprotecteurs contre les changements pathologiques dans le cerveau qui sont induits par le stress oxydatif et l'inflammation et qui peuvent se manifester sous forme d'une humeur dépressive. Ces résultats ont récemment suscité un intérêt accru pour le resvératrol comme antidépresseur potentiel.  

Le resvératrol est-il sans risque ? 

Le resvératrol est généralement bien toléré aux doses habituellement recommandées. Les effets secondaires les plus courants du resvératrol sont la diarrhée, les nausées et la perte de poids. Des effets secondaires plus graves ont été signalés à des doses élevées pouvant atteindre 2000 mg deux fois par jour. Aucune interaction médicamenteuse indésirable n'a été signalée, mais des doses élevées de resvératrol sont connues pour inhiber les enzymes du cytochrome P450, ce qui peut entraîner des interactions potentielles avec de nombreux médicaments. 

Comment tirer le meilleur parti de la supplémentation au resvératrol 

Parmi les plus importants domaines de recherche en cours il y a le développement de produits ayant une plus grande biodisponibilité, et ce, afin d'améliorer les effets bénéfiques potentiels du resvératrol sur le corps et le cerveau. Lorsqu'il est pris seul, les avantages cognitifs potentiels du resvératrol peuvent être limités par sa faible biodisponibilité, elle-même dueà sa faible stabilité, à son oxydation rapide en cas d'exposition à la chaleur et à la lumière, à sa faible solubilité dans l'eau et également à son taux élevé d'absorption par le foie. Les résultats des études in vivo et animales suggèrent que la biodisponibilité et l'efficacité du resvératrol pour différentes indications cliniques peuvent être améliorées lorsqu'il est pris en association avec d'autres produits naturels. Une étude récente a révélé que la combinaison du resvératrol avec de la pipérine augmentait considérablement la biodisponibilité dans le cerveau et entraînait une hausse du débit sanguin cérébral, mais n'améliorait pas la fonction cognitive, ni l'humeur. Des essais portant sur des animaux de grande taille et des humains sont nécessaires pour comprendre la façon dont les différences génétiques, l'âge, le sexe, l'alimentation et la variabilité dans le microbiome influencent la biodisponibilité du resvératrol. Les différences interindividuelles de biodisponibilité impliquent que la dose efficace minimale de resvératrol - pris seul, en combinaison avec d'autres produits naturels, ou en complément de médicaments - doit être évaluée au cas par cas.

Des efforts sont en cours pour améliorer la biodisponibilité du resvératrol par le biais de nouveaux systèmes d'administration et de dérivés semi-synthétiques, y compris la nanoencapsulation dans des nanoporteurs ou liposomes lipidiques, des nanoémulsions et d'autres approches. Des résultats précoces prometteurs ont été signalés, mais davantage d'études in vivo sont nécessaires pour identifier les approches qui sont à la fois appropriées et sûres pour une utilisation clinique. 

Le resvératrol est un composé prometteur 

Le resvératrol est prometteur comme important futur traitement non pharmacologique pour de nombreux troubles médicaux et neuropsychiatriques. Les recherches menées sur le resvératrol comme traitement potentiel du déclin cognitif de la maladie d’Alzheimer, d’autres maladies neurodégénératives et de l’humeur dépressive en est encore à ses débuts. À ce jour, la plupart des résultats de recherche proviennent d'études animales. Seuls quelques essais cliniques ont été réalisés sur les humains, principalement sur des patients en bonne santé. De grands essais cliniques humains contrôlés par placebo et de longue durée sont nécessaires pour évaluer le profil d'innocuité du resvératrol, caractériser davantage les interactions potentielles avec d'autres produits ou médicaments naturels, identifier les préparations qui augmentent la biodisponibilité et déterminer les doses sûres optimales pour les troubles médicaux et neuropsychiatriques.

Références :

  1. Adeghate E, Donath T, Adem A. (2013) « Alzheimer disease and diabetes mellitus: do they have anything in common? ». Curr Alzheimer Res. ; 10:609–617. 
  2. Amri A, Chaumeil JC, Sfar S, Charrueau C. (2012) « Administration of resveratrol: What formulation solutions to bioavailability limitations? ». J Control Release. ; 158:182–193. 
  3. Baur JA, Sinclair DA. (2006) « Therapeutic potential of resveratrol: the in vivo evidence. ». Nat Rev Drug Discov. ; 5:493–506. 
  4. Blanchet J, Longpre F, Bureau G, Morissette M, DiPaolo T, et al (2008) « Resveratrol, a red wine polyphenol, protects dopaminergic neurons in MPTP-treated mice. ». Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry. ; 32:1243–1250. 
  5. Chimento, A., De Amicis, F., Sirianni, R., Stefania, M. et al (2019) « Progress to Improve Oral Bioavailability and Beneficial Effects of Resveratrol ».  J Mol Sci. ; 20(6) : 1381.
  6. Colman RJ, Beasley TM, Kemnitz JW, Johnson SC, Weindruch R, Anderson RM. (2014) « Caloric restriction reduces age-related and all-cause mortality in rhesus monkeys. ». Nat Commun. ; 5:3557. 
  7. Cottart CH, Nivet-Antoine V, Beaudeux JL. (2014) « Review of recent data on the metabolism, biological effects, and toxicity of resveratrol in humans. ». Mol Nutr Food Res. ; 58:7–21. 
  8. De Santi SC, Pietrabissa A, Spisni R, Mosca F, Pacifici GM. (2000) « Sulphation of resveratrol, a natural compound present in wine, and its inhibition by natural flavonoids. ». Xenobiotica. ; 30:857–866.
  9. Dhakal S, Kushairi N, Phan CW, Adhikari B, Sabaratnam V., et al (2019) « Dietary Polyphenols: A Multifactorial Strategy to Target Alzheimer's Disease. ». Int J Mol Sci. ; 20(20). pii: E5090. 
  10. Farhan M, Ullah MF, Faisal M, Farooqi AA, Sabitaliyevich UY, et al (2019) « Differential Methylation and Acetylation as the Epigenetic Basis of Resveratrol's Anticancer Activity. ». Medicines (Basel). 13 ; 6(1). pii: E24.
  11. Foti Cuzzola V, Ciurleo R, Giacoppo S, Marino S, Bramanti P.(2011) « Role of resveratrol and its analogues in the treatment of neurodegenerative diseases: focus on recent discoveries. ». CNS Neurol Disord Drug Targets. ; 10:849–862. 
  12. Johnson JJ, Nihal M, Siddiqui IA, Scarlett CO, Bailey HH, et al (2011) « Enhancing the bioavailability of resveratrol by combining it with piperine. ». Mol Nutr Food Res. ; 55:1169–1176. 
  13. Kennedy DO, Wightman EL, Reay JL, Lietz G, Okello EJ, et al (2010) « Effects of resveratrol on cerebral blood flow variables and cognitive performance in humans: a double-blind, placebo-controlled, crossover investigation. ». Am J Clin Nutr. ; 91:1590–1597. 
  14. Kim D, Nguyen MD, Dobbin MM, Fischer A, Sananbenesi F, et al (2007) « SIRT1 deacetylase protects against neurodegeneration in models for Alzheimer’s disease and amyotrophic lateral sclerosis. ». EMBO J. ; 26:3169–3179. 
  15. Kumar P, Padi SS, Naidu PS, Kumar A. (2006) « Effect of resveratrol on 3-nitropropionic acid-induced biochemical and behavioural changes: possible neuroprotective mechanisms. ». Behav Pharmacol. 17:485–492. 
  16. La Porte C, Voduc N, Zhang G, Seguin I, Tardiff D, Singhal N, Cameron DW. (2010) « Steady-State pharmacokinetics and tolerability of trans-resveratrol 2000 mg twice daily with food, quercetin and alcohol (ethanol) in healthy human subjects. ». Clin Pharmacokinet. ; 49:449–454. 
  17. Mattison JA, Roth GS, Beasley TM, Tilmont EM, Handy AM, et al (2012) « Impact of caloric restriction on health and survival in rhesus monkeys from the NIA study. ». Nature. ; 489:318–321. 
  18. Maturitas. 2014 Mar ; 77(3):209-20. « Phytoestrogens and cognitive function: a review. ». Soni M1, Rahardjo TB2, Soekardi R2, Sulistyowati Y2, Lestariningsih2, Yesufu-Udechuku A3, Irsan A4, Hogervorst E5.
  19. Menegas S, Ferreira CL, Cararo JH, Gava FF, et al (2019) « Resveratrol protects the brain against oxidative damage in a dopaminergic animal model of mania. ». Metab Brain Dis. ; 34(3):941-950.
  20. Mercken EM, Carboneau BA, Krzysik-Walker SM, de Cabo R. (2012) « Of mice and men: the benefits of caloric restriction, exercise, and mimetics. ». Ageing Res Rev. ; 11:390–398. 
  21. Miller RA, Harrison DE, Astle CM, Baur JA, Boyd AR, et al (2011) « Strong R. Rapamycin, but not resveratrol or simvastatin, extends life span of genetically heterogeneous mice. » J Gerontol A Biol Sci Med Sci. ; 66:191–201. 
  22. Moussa C, Hebron M, Huang X, Ahn J, Rissman RA., et al (2017) « Resveratrol regulates neuro-inflammation and induces adaptive immunity in Alzheimer's disease. ». J Neuroinflammation. 2017 Jan 3 ; 14(1):1. 
  23. Pearson KJ, Baur JA, Lewis KN, Peshkin L, Price NL, et al (2008) « Resveratrol delays age-related deterioration and mimics transcriptional aspects of dietary restriction without extending life span. ». Cell Metab. ; 8:157–168. 
  24. Popat R, Plesner T, Davies F, Cook G, Cook M, et al (2013) « A phase 2 study of SRT501 (resveratrol) with bortezomib for patients with relapsed and or refractory multiple myeloma. ». Br J Haematol. ; 160:714–717. 
  25. Santos AC, Veiga F, Ribeiro AJ. (2011) « New delivery systems to improve the bioavailability of resveratrol. ». Expert Opin Drug Deliv. 2011 Aug ; 8(8):973-90. 
  26. Shindler KS, Ventura E, Dutt M, Elliott P, Fitzgerald DC, Rostami A. (2010) « Oral resveratrol reduces neuronal damage in a model of multiple sclerosis. » J Neuroophthalmol. ; 30:328–339. 
  27. Smoliga JM, Colombo ES, Campen MJ. (2013) « A healthier approach to clinical trials evaluating resveratrol for primary prevention of age-related diseases in healthy populations. ». Aging (Albany NY). ; 5:495–506. 
  28. Soni M, White LR, Kridawati A, Bandelow S, Hogervorst E. (2016) « Phytoestrogen consumption and risk for cognitive decline and dementia: With consideration of thyroid status and other possible mediators. ». J Steroid Biochem Mol Biol. ; 160:67-77.
  29. Strong R, Miller RA, Astle CM, Baur JA, de Cabo R, et al (2013) « Evaluation of resveratrol, green tea extract, curcumin, oxaloacetic acid, and medium-chain triglyceride oil on life span of genetically heterogeneous mice. ». J Gerontol A Biol Sci Med Sci. ; 68:6–16. 
  30. Sun AY, Wang Q, Simonyi A, Sun GY. (2010) « Resveratrol as a therapeutic agent for neurodegenerative diseases. ». Mol Neurobiol. ; 41:375–383. 
  31. Zhu X, Li W, Li Y, Xu W, Yuan Y, et al (2019) « The antidepressant- and anxiolytic-like effects of resveratrol: Involvement of phosphodiesterase-4D inhibition. ». Neuropharmacology. 15 ; 153:20-31.
  32. Turner RS, Thomas RG, Craft S, van Dyck CH, Mintzer J. et al (2015) « A randomized, double-blind, placebo-controlled trial of resveratrol for Alzheimer disease. ».  Neurology. 2015 Oct 20 ; 85(16):1383-91. 
  33. Wang F, Wang J, An J, Yuan G, Hao X, Zhang Y., (2018) « Resveratrol ameliorates depressive disorder through the NETRIN1-mediated extracellular signal-regulated kinase/cAMP signal transduction pathway. ». Mol Med Rep. ; 17(3):4611-4618.
  34. Wightman EL, Haskell-Ramsay CF, Reay JL, Williamson G, Dew T., et al (2015) « The effects of chronic trans-resveratrol supplementation on aspects of cognitive function, mood, sleep, health and cerebral blood flow in healthy, young humans. ». Br J Nutr. 14 ; 114(9):1427-37.
  35. Wightman EL, Reay JL, Haskell CF, Williamson G, Dew TP, Kennedy DO. (2014) « Effects of resveratrol alone or in combination with piperine on cerebral blood flow parameters and cognitive performance in human subjects: a randomised, double-blind, placebo-controlled, cross-over investigation. ». Br J Nutr. ; 112:203–213. 
  36. Witte AV, Kerti L, Margulies DS, Floel A. (2014) « Effects of Resveratrol on Memory Performance, Hippocampal Functional Connectivity, and Glucose Metabolism in Healthy Older Adults. ». J Neurosci. ; 34:7862–7870. 
  37. Zaw, T., Howe, P., Wong, R. (2017) « Does phytoestrogen supplementation improve cognition in humans? A systematic review. ». Ann N Y Acad Sci. ; 1403(1):150-163.

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus